Depuis le temps que je traine dans ce domaine, je touche un peu à tout en informatique.
Que ça soit de l'infographie (même si je suis un artiste nul).
De la programmation (même si je ne suis absolument plus à la page).
De la gestion de réseaux (après tout, j'ai fait des lan avec des potes en utilisant du câble coaxial).
Et pas du tout d'administration serveur, je suis une quiche intersidérale là dedans...
Bref, c'est un domaine où je me débrouille en général pas trop mal - tant que j'ai un moteur de recherche à portée de main, faut pas déconner.
Depuis quelques temps, j'entends parler du langage de programmation Rust par tout un tas de gens.
De manière insistante et constante, j'ai constaté que de plus en plus de projet libres ou open source ont des morceaux qui sont réécrits en Rust.
Ayant complètement perdu le contact avec le monde de la programmation, mais ne souhaitant pas mourir idiot, il me semblait intéressant pour comprendre pourquoi il est aussi populaire.
Grosso merdo, si j'ai pas compris de travers, c'est le C du futur. Grosses perfs, peu de risques de leak mémoire et autres conneries et quelques innovations du cru.
C'est là que l'idée folle d'apprendre les bases de Rust m'est venue.
Ini
Il y a quelques années, j'avais déployé OwnCloud sur mon hébergement web. Avec le temps, le volume de fichiers se faisant assez conséquent, l'espace alloué à mon usage est arrivé à saturation. De plus, le serveur étant à l'autre bout du monde, les vitesses de transfert étaient parfois assez poussives. Et comme c'était un hébergement mutualisé, j'étais pas mal limité.
J'avais basculé sur un système de backup local sur un hdd réseau via un logiciel de synchro. Solution fonctionnelle, mais moins confortable que ce que j'avais connu avec owncloud, qui me permettait de sync partout, de manière transparente et 100% automatisée.
Pour retrouver ce confort je souhaite déployer un truc façon owncloud qui soit accessible au minimum sur mon réseau local. Et ce truc, c'est Nextcloud. Comme j'aime me prendre la tête et trouver la solution la plus complexe possible à un problème simple, je me suis imposé des handicaps :
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sur Raspberry Pi
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dans des container Docker
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sous Manjaro, une distro linux que j'apprécie beaucoup
Monter un serveur auto hébergé, c'est pas aisé
Comme répété souvent sur ce site, je ne suis un expert en rien. Et l'administration de serveurs est un domaine inconnu. J'ai des notions, parce que ça fait assez longtemps que je traine sur des ordinateurs, mais ça s'arrête là.
Vous avez déjà pu le constater si vous avez lu l'article concernant mon serveur de sync de fichiers.
Mais je ne suis pas satisfait de ce que j'ai et voudrais vraiment faire les choses bien.
Il est temps de faire un bilan et d'envisager de nouvelles solutions !
Yunohost reste, le hardware change
La V2 du serveur a fait son temps. Comme dit dans l'article précédent, les perfs me suffisaient large.
Mais déjà quasi à moi seul, j'ai réussi à saturer l'espace de stockage.
Sur le Lenovo Tiny, la seule manière d'en rajouter, c'est de brancher du stockage en USB (ou de changer le SSD pour un plus gros).
Comme je souhaite accueillir de nouveaux utilisateurs, il est vraiment nécessaire de rajouter de l'espace disque. Et c'est plus simple de passer sur un PC full size pour ça, surtout que j'ai du matos en stock.
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Auto-Hébergement
Je suis un gros utilisateur d'internet et de ses services depuis longtemps. IRC, ICQ, Napster, Yahoo, les fournisseurs de boites mail gratuites (histoire de pas perdre son mail quand tu changes de FAI) et pas mal de leurs successeurs depuis.
Depuis quelques années, je tente de me défaire des services comme dropbox, drive, etc.
Pour cette raison, je me suis intéressé à OwnCloud. Une instance a tourné pendant un bon bout de temps chez mon hébergeur web avec pas mal de limitations parce que serveur mutualisé.
A peu près moment des dramas owncloud et du fork NextCloud, j'ai voulu me libérer des limitations liées au serveur mutualisé et tenté de faire tourner mon instance sur un raspberry pi 4b.
Vous trouverez ici mes articles relatant mes aventures dans le monde impitoyable de l'administration serveur et du self hosting.