Voilà des années que je bave devant les sites montrant des imprimantes 3D.

Pour imprimer des pièces défectueuses d'appareils électroménagers, pour faire de petites pièces mécaniques ou encore pour produire des sculptures et autres figurines.

La technologie est de plus en plus accessible, des imprimantes 3D ne demandant que peu d'intervention au montage ou câblage sont trouvables pour moins de 300€, il est temps de partir à la recherche de celle qui trouvera sa place dans mon atelier!

La technique :

Plusieurs types d'imprimantes 3D existent, ne parlons que des imprimantes accessibles au commun des mortels (déjà biens pétés de thunes quand même) : imprimantes à dépôt de fil (FDM), imprimantes à bain de résine liquide (SLA).

Le principe de l'imprimante FDM est simple, on liquéfie du fil plastique en le chauffant, puis il est déposé sur une surface par une buse. On imprime couche par couche et à la fin on obtient l'objet en 3D.

Voici quelques exemples d'imprimantes de ce type :

 

 

Les imprimantes SLA possèdent un bac à fond transparent qu'on remplit de résine liquide polymérisant quand elle est exposée au UV. Les impressions sont réalisées la tête en bas, seul le plateau monte ou descend. Et c'est soit un laser UV, soit un système DLP (comme on trouve dans les projecteurs vidéo) mais UV, soit un lcd qui masque une source UV qui projettent la forme de la couche à imprimer dans la résine liquide la faisant se polymériser.

Elles ont toutes un peu la même tronche avec un capot orange pour filtrer les UV :

Les deux techniques ont leurs avantages et leurs inconvénients, je ne vais citer que les points qui me semblent essentiels :

  • Les pièces sont plus robustes mécaniquement avec une imprimante FDM.
  • Le rendu esthétique est meilleur avec une imprimante SLA.
  • La mise en œuvre d'une imprimante FDM est BEAUCOUP plus simple que celle d'une imprimante SLA. Cette dernière nécessite beaucoup plus d'interventions (remplissage et vidage de cuve, nettoyage des pièces, finalisation du durcissement des impressions dans une boite à UV, nettoyage de l'imprimante, ...), de manipulations de produits dangereux (résine UV, alcool isopropylique et autres détergents) et de matériel (EPI divers, curing box, ...).
  • La mécanique d'une imprimante SLA est plus simple. Donc moins de risques de pannes.
  • Les imprimantes FDM même peu chères on un volume d'impression confortables (souvent un cube de plus de 20cm de côtés).