Comment qu'on s'en sert donc?
- Brouillon qui sera amélioré et agrémenté de photos lorsque j'aurai réellement commencé à imprimer mes pièces. -
Première étape : préparer les fichiers à imprimer
Pour que l'imprimante sache quoi imprimer à chaque couche, nous allons préparer l'impression dans ChiTu Box. Il contient tous les outils utiles pour avoir un résultat exploitable du slicer.
Pourquoi ChiTu Box et pas un autre logiciel de slicing ? Parce que la Elegoo Mars est équipée d'une carte mère ChiTu. 😉
Avant de slicer le ou les modèles, on les positionne sur la surface correspondant au plateau de l'imprimante.
Ensuite, on paramètre l'évidement de la pièce finale. Les petites pièces sont plutôt imprimées pleines. Les grosses pièces sont évidées pour économiser de la matière. Si la pièce évidée doit faire preuve d'une certaine résistance mécanique, on peut ajouter un remplissage parameteable. Le remplissage est un quadrillage qui sera imprimer dans la partie évidée. On peut choisir le taux de remplissage et l'épaisseur des parois.
Étape cruciale pour obtenir une impression correcte, ajouter des supports. Sinon, les morceaux en surplomb risquent de rester collés au fond de la cuve au lieu de suivre le plateau...
C'est le moment de passer le slicer sur le modèle et ses supports ! Vérifier le résultat, histoire de ne pas oublier un support quelque part.
Seconde étape : préparer la machine
On vérifie d'abord que le plateau mobile est bien parallèle au fond de la cuve. Dans mon cas, je l'avais déjà fait lors de l'impression de test. 😉
Après avoir bien agité le bidon de résine, enfilage des ÉPI et remplissage de la cuve. Ça ne sert à rien de trop remplir la cuve, le constructeur recommande de ne pas dépasser 1/3 de la hauteur.
Si jamais ça n'était pas suffisant pour imprimer tout le modèle, il faudrait mettre l'impression en pause avant d'être à sec et de rempoter la cuve.
On remet le capot sur la bestiole et les EPI ne sont plus utiles !
Y a plus qu'à choisir le fichier à imprimer sur l'écran du bouzin et appuyer sur play.
Troisième étape : attendre la fin de l'impression
Le temps d'impression va être directement proportionnel avec la taille sur l'axe Z du travail d'impression. Mais aussi de la résine utilisée (certaines résines polymérisent plus vite que d'autres) et de l'épaisseur des couches (la "résolution" de l'impression sur l'axe Z).
Patience. 😴
Quatrième étape : le grand nettoiement
L'impression est finie, ont peu jouer avec les ptits bouts imprimés ? NON!
Avec une imprimante FDM, on pourrait avec les SLA, y a encore pas mal de boulot. En premier, remettre ses EPI parce qu'on va patauger dans la résine.
Après ouverture de l'imprimante et démontage du plateau, je décolle les pièces imprimées avec la spatule au-dessus de feuilles d'essuie-tout histoire de pas foutre de la résine partout. Une fois les pièces décollées, on les jette dans un bain d'alcool isopropylique.
Pendant qu'elles prennent leur bain, c'est le moment parfait pour nettoyer l'imprimante :
- Récupérer un max de résine en raclant le plateau avec la spatule au dessus du réservoir de l'imprimante et ensuite, nettoyer le plateau à l'isopropanol au-dessus d'un bac de récupération (beaucoup de tutos expliquent que même avec un peu de résine dedans, l'alcool fait encore très bien son taf).
- Vider le réservoir dans le bidon en utilisant un filtre très fin pour éliminer un maximum de particules polymérisée qui pourraient trainer dans la résine usagée.
- Utiliser un pinceau doux pour accélérer la récup du fond de la cuve et ensuite, nettoyer la cuve avec un produit non agressif (dans mon cas un produit de nettoyage d'écran biodégradable).
- VOILA, c'était un peu chiant, mais j'ai connu pire.
Les pièces ont macéré pendant ce temps, si je me procure un jour un nettoyeur à ultra-sons, ça serait le moment de jeter les pièces dedans. Là, je vais me contenter d'agiter un peu les pièces dans leur pot d'alcool et éventuellement, jouer du pinceau pour bien tout laver avant de laisser tremper encore un peu.
Si les pièces ont des support, c'est le bon moment pour les retirer.
Maintenant qu'on a des pièces toutes propres, pour finaliser de solidifier les pièces, il faut les exposer aux UV. Il existe plusieurs solutions pour ça :
- Les laisser sur une terrasse orientée plein sud pendant quelques temps.
- Utiliser une petite lampe de poche à UV.
- Utiliser une curing box <- mon choix.
Une curing box est une boite aux parois plus ou moins réfléchissantes dans laquelle sont installées des sources d'UV permettant de finaliser la polymérisation des pièces imprimées. Dans mon cas, j'ai choisi une boite à séchage de vernis à ongles pas trop chère, équipée de 4 tubes à UV. Puis à partir des composants, y a moyen de se bricoler une curing box plus grande.
Hop hop hop, elles sont belles, elles sont toutes bronzées, mes pièces ! Là, c'est la fin, on peut manipuler librement les pièces, elles sont finies à 100%, prêtes à être utilisées.